photo Les Traversées Baroques & le Chœur de l'Opéra de Dijon

Les Traversées Baroques & le Chœur de l'Opéra de Dijon

Dijon 21000

Le 15/05/2025

Dans la continuité des admirables Vêpres données la saison dernière, Les Traversées Baroques, le Chœur de l’Opéra et Étienne Meyer feuillettent avec passion le recueil de la Selva Morale e spirituale, testament sacré du grand Monteverdi. Œuvre majeure de la musique vocale occidentale, dotée d’un titre allégorique d’une noble poésie, la « forêt morale et spirituelle» est un recueil de plus de quarante pièces sacrées publié en 1640, trois ans avant la mort de Monteverdi. La plupart sont consacrées à la liturgie de la basilique Saint-Marc de Venise, et témoignent, de manière quasi testamentaire, de l’influence de ce sanctuaire sur l’art du Crémonais. Mais le plus prodigieux, bien sûr, est l’extraordinaire qualité de pièces qui sont pourtant, dans la forme, d’une grande variété: de l’air de soliste à la grande polyphonie à huit voix avec instruments concertants, en passant par des madrigaux spirituels à trois ou cinq voix, des œuvres pour chœur a capella dans le style renaissant… Au cœur de cette cosmogonie, faite de foi ardente, d’allégresse et de poignant dolorisme, Monteverdi se révèle aussi magistral dans l’usage du contrepoint sévère que dans le figuralisme expressif,[...]

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Les Traversées Baroques & le Chœur de l'Opéra de Dijon

Chorale - Chant

Dijon 21000

Le 15/05/2025

Dans la continuité des admirables Vêpres données la saison dernière, Les Traversées Baroques, le Chœur de l’Opéra et Étienne Meyer feuillettent avec passion le recueil de la Selva Morale e spirituale, testament sacré du grand Monteverdi. Œuvre majeure de la musique vocale occidentale, dotée d’un titre allégorique d’une noble poésie, la « forêt morale et spirituelle» est un recueil de plus de quarante pièces sacrées publié en 1640, trois ans avant la mort de Monteverdi. La plupart sont consacrées à la liturgie de la basilique Saint-Marc de Venise, et témoignent, de manière quasi testamentaire, de l’influence de ce sanctuaire sur l’art du Crémonais. Mais le plus prodigieux, bien sûr, est l’extraordinaire qualité de pièces qui sont pourtant, dans la forme, d’une grande variété: de l’air de soliste à la grande polyphonie à huit voix avec instruments concertants, en passant par des madrigaux spirituels à trois ou cinq voix, des œuvres pour chœur a capella dans le style renaissant… Au cœur de cette cosmogonie, faite de foi ardente, d’allégresse et de poignant dolorisme, Monteverdi se révèle aussi magistral dans l’usage du contrepoint sévère que dans le figuralisme expressif,[...]

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